mercredi 21 juillet 2010

La Lune recèle d'énormes quantités d'eau…

Des chercheurs viennent d'en administrer la preuve en analysant des roches lunaires.Cette fois, le doute n'est plus permis. La Lune, que l'on prenait il n'y a encore pas si longtemps pour un astre aride et désolé, renferme en fait de l'eau.

Dans un numéro de la revue scientifique américaine «Proceedings of the National Academy of Sciences» (Pnas), des scientifiques américains révèlent que notre satellite contient au moins 100 fois plus d'eau que ce que prévoyaient les précédentes estimations.
 
L'an dernier, la mission de la Nasa LCROSS  avait déjà montré que le pôle Sud lunaire recélait de grandes quantités de glace. Pour cela, l'agence spatiale américaine avait fait s'écraser le deuxième étage d'une fusée Atlas 5 lancé à la vitesse de 9 000 km/h à l'intérieur du cratère Cabeus, une zone où l'ensoleillement est nul et les températures proches de - 250 °C.
 
En analysant le panache de poussière provoqué par l'impact, la sonde LCROSS a détecté des molécules d'eau qui n'avaient pas vu la lumière du soleil depuis des milliards d'années. Cette eau congelée provenait en effet de la «pluie» de comètes qui s'est abattue sur les planètes du système solaire peu de temps après sa naissance.
 
Cette fois, une équipe de chercheurs américains et japonais, vient de montrer que l'eau est également abondante, dans le sous-sol de notre satellite.
 
 « Si vous preniez toute l'eau qui se trouve à l'intérieur des roches lunaires et que vous la mettiez en surface, la Lune serait entièrement inondée sur un mètre de hauteur »
 
D'où vient-elle ?
Les chercheurs expliquent que la Lune s'est probablement formée il y a 4,5 milliards d'années lorsque la Terre a été violemment percutée par un corps céleste de la taille de Mars.
 
L'impact, d'une violence inouïe, a éjecté une masse énorme de débris fondus qui, en refroidissant, a formé l'unique satellite naturel de notre planète. La Lune a donc abrité pendant longtemps un océan de magma riche en eau, dont une partie s'est évaporée, l'autre restant à jamais prisonnière des roches lunaires.

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